VIMY… Un nom simple et court, facile à prononcer. Un nom de lieu qui laisse indifférent le Français de l’Est ou du Midi. VIMY… D’une destinée malchanceuse, connut de tous les temps la misère, la destruction, la détresse. Heureusement composée d’une population courageuse, cette cité s’est relevée à chaque fois de ses ruines. VIMY… Subit à chaque époque troublée de notre histoire nationale, le ravage de la folie des hommes. Il fut marqué dans sa chair. Souvent plongé dans le dénuement le plus complet, dans des conditions dramatiques, sut faire face à des besoins démesurés et urgents. VIMY… De nos jours reconstruit au pied de la crête glorieuse où s’élève le plus grand monument commémoratif du Canada en Europe. Sur ce sol imprégné du sang de nos libérateurs, notre ville, fière de sa vitalité retrouvée, deviendra, souhaitons-le, grâce à ses animateurs, le carrefour de la Paix, la terre de l’Amitié aux hommes de bonne volonté ! … Extrait du livre de René JACQUES | Quelques étymologistes et notamment Cocheris ont fait entrer VIMY dans la catégorie des noms sortis de VIA : n’a pu fournir que via, voie, voyette. Ces noms ne s’appliquent généralement qu’à des sentiers. Il fut construit près de la voie romaine de Nentoncenna (Arras) pour César et à Miriacum (Estaires) suivant l’itinéraire d’Antonin. Cette route, aujourd’hui la Nationale 25 du Havre à Lille, ne devait être autrefois qu’un chemin de faible importance. Car on n’employait jamais via, mais strata. Au travers des temps, notre ville connut bien des changements d’orthographe :
(Extrait du livre de René JACQUES – « Vimy et son glorieux passé ») |